Iesus Rex Salvator, pour ceux qui préfèrent, mais ça en balance moins : jésus rois sauveur !

Très sincèrement le titre se passerait bien de tout commentaire, forcement avilissant, après un tel titre. Mais comme on est reconnaissant et que Dieu aime que l'on prenne un peu de temps pour se rappeler de Ses bienfaits, et bien, autant nous remémorer ici ensemble sa Grandeur, via les quelques lignes qui suivront.

 

Avec Jésus, on avait du Saint-Louis, et ça c'est pas rien, notamment à l’époque de la romance de grand écart entre le vieux Jean Mich et le jeune Manu. On est, qu'on le veuille ou non, et même avec une grosse dose de tolérance, dans un scénario digne des films d'horreur de série B.

 

Il est certain, nous ne les idéalisons pas, que les rois avaient leurs travers, et pas que des petits, nous le savons tous, la fornication étant certainement le plus connu. Ce qui est loin d'être joli-joli.

Toutefois il y avait le sens du sacré, au moins dans l'imagerie, au sens nous voudrions dire de l'espace sacré, de sa représentation métaphysique à travers les lieux. A moins de connaitre personnellement le roi, les cardinaux ou quelque prélats, la relation à l'identité populaire restait préservée, les valeurs partagées, le sens moral commun. Pour deviner les pêchés encore fallait il tremper dans l'intimité. L’apposition des mains royales et les processus thaumaturgiques qui leur sont corrélées montrent parfaitement la hiérophanie vivante de cet univers.

 

Aujourd'hui on a le gros gégé, le sanglier de l'assemblée, qui se commande pour son gros cul un fauteuil à plusieurs dizaine de milliers de sesterce, après avoir dévoré des gueuletons de gibier filmé par un merdia télévisuel, à la vue et donc au su de tous, et rien, pas même un blâme de la kommandantur pour juger cela malsain. Les pauvres y auront qu'à chialer ou saliver, c'est selon les préférences de chacun.

 

Non, non, non, va falloir ressusciter Louis XVI, c'est un saint-martyr lorsque l'on voit le cochon de l'assemblée trôner fièrement loin de tout remord, crachant sa bave au visage de tous les prolétaires français. La démocratie, représentative, comme on le voit, c'est juste bon pour les cochons !

 

Christus Rex, comme aurait pu le dire Girard, car il n'y a finalement que le christ qui puisse nous sauver, c'est lui qui anéanti la violence, et quelque part en stoppant l'iniquité met le goret au régime (pour le plus grand bien des travailleurs français), rétablissant ordre et respect sur terre, car seule l'exemplarité pousse à la considération envers les dirigeants.

 

Pour le moment nombreux sont ceux qui ne ''respectent'' que par crainte. C'est pour les survivants, les éveillés, un univers digne de la France de Bernanos, celle qui se bat contre les robots, le machines automatiques à tirer les PV, les systèmes tout informatisés, tout ce qui brille par une absence totale d'âme. 

 

Hors que voulons nous, nous humains, nous êtres transcendants, si ce n'est en vérité que le fana soufi, l'la déliquescence matérielle pour pénétrer vivement, et au plus vite, les éternités immatérielles ?

 

Jésus, par la bonne nouvelle qu'il dissipe au travers du regard des nombreux témoins qui ont eu l'honneur de croiser sa route, nous offre une vision pieuse, valorisante et ouverte sur l'avenir de ce que peut être la vie. Comme Paul Miki, soyons heureux et fiers que le Christ, Roi des hommes, ait daigné poser sur nous son regard sauveur.

 

In Christo Salus.

 

PS/ Cela pourrait être développé ici, et le sera peut être plus tard, mais y compris et peut être surtout via notre choix d'adopter le Christ en tant que modèle de vie et de pensée, nous songeons que les traditions de l'islam et de l'hindouisme trouvent parfaitement leurs places dans ce même tourbillon vertueux.