Beaucoup de nos clients nous appellent en détresse suite à la compréhension tardive des complications qui les touchent ou risque de les atteindre via la découverte de bambous à rhizomes traçants dans leur jardin.

Très souvent ils reprochent, une fois propriétaires, au revendeur, donc à l'agent immobilier lors ayant cédé le bien, de ne pas les avoir averti du danger que représentaient les bambous. Un grand nombre d'entre eux parlent alors de porter plainte afin d'obtenir un dédommagement suite à la nécessité d'engager des travaux qui parfois se révèlent malheureusement lourds (bambous ayant atteint une piscine, des réseaux d'eaux ou électriques sous terrains, qui envahit les fondations d'une terrasse en bois, voire qui commence à fissurer les fondations d'un garage ou encore soulève un dallage...).

Hors bien qu'il est facile de comprendre le désarroi de ces personnes désarçonnées par une nouvelle qui les surprend alors qu'ils viennent tout juste de signer un crédit, qui ne prenait nullement en considération des travaux à une date aussi proche, il sera néanmoins très délicat devant un juge de démontrer la volonté implicite, ou tout du moins cachée, de l'agent immobilier de passer sous silence un problème qu'il savait grave.

En parlant justement avec un agent immobilier de la région de Montpellier celui ci me racontait qu'ayant du vendre un bien infesté par du bambou à racines traçantes il s'était vu obligé par le propriétaire à prendre en charge sur sa commission le prix des travaux relatifs à leur extermination. Hors ayant signé le protocole d'accord, il s'est avéré pour notre commercial qu'il était quasi impossible de trouver une société spécialisée en aménagement paysagé capable de mener à bien les travaux. Très peu d'acteurs, sinon personne n'étant assez techniquement instruit pour détruire durablement un bambou installé dans une arrière cours avec un accès restreint
.

Résultat, après des semaines à rechercher vainement un partenaire apte à mener à bien le chantier, forcer de détruire le bambou pour encaisser sa commission, l'agent à voulu lui même procéder à l’annihilation des bambous. Seulement en tant que néophyte, non équipé, non formé, tout autant techniquement que sur les réseaux de voirie et distributions, il n'a tenu que quelques heures où, me racontait-il, harassé par la tâche il décida tout bonnement de couper à ras toutes les tiges, puis de les camoufler sous un lit de cailloux. Évidemment une telle opération est très peu couteuse, mais comme les lecteurs de notre site le savent, ceci induit indubitablement une repousse incontrôlée et puissante des rhizomes dans toutes les directions, donc un regain d'infestation incontrôlable et dévastateur.

Au final, oui, dans ce cas, moralement l'acheteur final pourrait être en droit de mener l'agent immobilier en justice, mais encore faudrait-il faire la preuve devant le tribunal de la mauvaise foi du chargé d'affaire, ce qui reste un exercice pas aussi simple que cela. La plupart, heureusement, des vendeurs en biens immobiliers ignorent totalement le mal causé par les bambous et croient véritablement qu'il suffira d'un simple épandage d'herbicide, de gros sel, d'acide, voire d'une répétition de coupes à raz du sol, pour venir à bout de ce végétal, cela sans prendre en compte un seul instant l'impact environnemental désastreux de ce type de méthodes. Seulement la réalité est beaucoup plus rude, sans quoi notre société n'aurait pas de raison d'exister.

Pour en revenir à cette mauvaise surprise, et qu'il puisse être légitime de souhaiter percevoir un dédommagement suite à la découverte tardive des bambous, nous dirions avec une analyse basée sur l'expérience, qu'il vaut largement mieux demander à l'agence une prise en charge partielle, un tiers, voire la moitié du prix des travaux d'enlèvement et d'élimination des bambous, plutôt que d'aller en justice. Ceci pour plusieurs raisons simples.

Tout d'abord le temps requis par la justice, souvent deux à trois années d'attente pour une première plaidoirie, puis encore un à deux ans en cas de recours. Cela sans compter sur le coût parfois sévère de recours à un cabinet d'avocats (je me souviens d'un client ayant entamé une procédure de plusieurs années pour un coût final situé aux alentours des 7.000 euros, pour se voir débouter, puis naturellement ayant du prendre en charge les frais de l'autre partie). Autre chose et non la moindre pendant tout le temps que dure l'attente de l'issue du procès le bambou continue inlassablement de tisser sa toile rhizomatique dans votre sous sol, en direction de votre bâti et pire de celui des habitations autours.

C'est pourquoi il nous est arrivé à plusieurs reprises d'évoluer sur des chantiers aux frais de personnes pourtant contaminées par leurs voisins et justement en attente d'un jugement, avant l'issue de ce dernier car avec le temps administratif la problématique des bambous avait pris une telle amplitude sur leur terrain qu'il devenait inimaginable d'attendre plus longtemps pour procéder à leur annihilation totale.

Pour éviter toute cette mascarade, ce temps perdu, cette énergie épuisée, nous recommandons vivement une médiation auprès d'une association de défense des consommateurs telles par exemple que la CGL ou la CNL. Cela permet de dépressuriser, de créer du dialogue et d'avanacer vers une solution rapide et efficace de type gagnant-gagnant plutôt que dans un schéma de lutte à mort qui souvent se révèlera couteux, inefficace et semé d'embuches. L'agent immobilier a une réputation professionnelle à défendre est sera souvent plus enclin à trouver un accord amiable qu'à se risquer en procès afin de ne pas entacher son image publique.

Évidemment notre société peut réaliser, la plupart des fois entièrement gratuitement, une étude technique, voire une médiation sur un plan d'élimination des bambous traçants entre voisins, comme un état des lieux permettant de demander une prise en charge totale ou partielle (ce que nous recommandons) auprès du revendeur, en démontrant que les dégâts liés aux bambous étaient déjà perceptibles avant acquisition des biens par un œil expérimenté, et bien entendu que sans une prise en charge sérieuse ceux ci augmenteront de manière disproportionnée et contagieuse très souvent envers le voisinage.

Autre élément qu'il nous faut traiter car le cas se pose de manière récurrente, le bambou peut il oui ou non détruire une coque de piscine ? Et dans ce cas peut on faire une demande de recours auprès du revendeur ?

Le second point trouve sa réponse ci dessus, nous pouvons établir une étude technique permettant de prendre en compte l'ampleur des travaux possibles.

La première question elle est bien plus délicate, disons que oui et non. Pour faire clair le bambou prend du temps pour engendrer des dégâts. Alors ce n'est pas en deux semaines qu'il fracturera une coque de piscine. Toutefois il est évident qu'au fil des saisons il s'engouffrera dans le sable jouxtant la coque afin notamment d'y recueillir l'humidité, mais également pour la simple est bonne raison que la survie du végétal se fait par expansion, qu'il lui faut donc coloniser par ses rhizomes de nouveaux espaces, le lit de la piscine en faisant bien sûr partie. Le sable étant d'ailleurs par nature friable il n'hésite pas à s'y introduire lestement et parfois trs profondement notamment lorsqu'il longe les formes du bassin à la recherche de suintements aqueux. .

Hors les réseaux d'eaux (arrivée et sortie) ainsi que les câbles électriques enfouis (lumière, son...) peuvent eux subir des attaques les endommageant gravement, voire exigent à terme leur remplacement.

Quand à la coque, si le matériel, notamment suite à des mouvements de terrains laisse apparaitre des micros fissures, le bambou ira bien évidemment se coller à la paroi, toujours dans le but de s'y abreuver d'humidité, mais en seconde étape, essaiera de percer la coque pour accéder à une ressource hydrique supérieure.

La finalité est qu'il est évidemment impossible de prévoir quels seront les maux causés par les bambous à très courts termes mais que sur le temps long ils pousseront inévitablement, à une prise en charge lourde, voire à un remplacement complet ou partiel des équipements détruits ou trop abîmés pour continuer à être utilisés dans de bonnes conditions.

Wiss Paysagiste, spécialiste de l'extraction, l'arrachage, l'élimination et l'enlèvement des bambous sur toute la France vous aide dans votre réflexion. Que vous soyez sur Nîmes, Montpellier, Toulouse, Caen, Paris , Nice, Aix en Provence ou Strasbourg, le bambou, sa destruction, son élimination complète et son recyclage n'ont pas de secret pour nous ! Wiss Paysagiste rédige les documents techniques accompagnant les demandes de devis pour la prise en charge des dossiers d'assurance en cas d'envahissement du voisinage par des bambous traçants. Pour contacter l'entreprise Wiss Paysagiste par mail : wisspaysage@gmail.com

et par téléphone 06 68 99 22 35

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