Béton ou film plastique, quel est le mieux pour la réalisation des bacs de plantation destinés aux bambous ?


Comme le dit si justement l'adage il vaut mieux prévenir que guérir. C'est pourquoi il sera toujours plus profitable de coincer, de bloquer, définitivement un bambou traçant tel que par exemple les phyllostachys, derrière un écran inaltérable lors de leur mise en terre. Surtout d'ailleurs lorsqu'on les destine à orner un massif au centre du jardin ou alors à devenir une belle et haute haie permettant de séparer des espaces de manière légère et gracieuse.

 

Le bambou sera ainsi tranquille bien longtemps et vous laissera vous aussi bien calmement à l'abri de ses ravages. Mais alors quel produit choisir : un muret en béton ou une lame en plastique ? Et bien tout dépend des cas. Nous dirons, avec le recul dû à notre grande expérience du domaine, acquise via une étroite collaboration avec l'entreprise CK CONSTRUCTION devenue par la force des choses un véritable spécialiste de la destruction des bambous traçants, que le mieux est souvent d'utiliser les deux systèmes conjointement.

 

Construire un sous bassement, une fondation anti-rhizome en béton coffré ou en placer simplement un film souple tout cela n'a évidemment pas le même prix. Simplement il faut savoir que si le béton craque et souffre avec l'alternance saisonnière, les mêmes problèmes apparaissent au fil des années avec les séparateurs synthétiques. Ces derniers finissent également, au bout d'une bonne décennie, par souvent craqueler et deviennent alors cassants. Un phénomène particulièrement visible sur les rouleaux de films anti-rhizomes de basse qualité. Les produits professionnels, bien plus onéreux, mais également beaucoup plus épais rencontre bien sûr beaucoup moins ce genre de problématiques.

 

Pour être simple nous dirons qu'une séparation destinée à contenir du bambou traçant assez vivace, devra être enterrée au moins à 60 cm et dépasser d'au moins vingt centimètres pour que l'on puisse au premier coup d'œil saisir les racines renégates qui tenteraient de passer au dessus et les tailler immédiatement. 

 

C'est pourquoi bien souvent, l'aspect assez douteux d'une telle réalisation et la pénibilité que cela entraine lors du passage de la tondeuse qui doit passer le long sans malencontreusement casser le plastique nous pousse à proposer des solutions maçonnées esthétiquement mieux intégrées.

 

Ce qu'il faut retenir sera donc que l'un peut très bien aller avec l'autre et que les éléments à réellement prendre en compte - prix, difficulté à mettre en œuvre, résistance dans le temps, aspect esthétique - pesants pour l'une ou l'autre des deux manières de séparer le sol des bambous traçants (béton ou film anti-rhizome) ne sont pas forcement faciles à juger de façon générique. Les travaux devront plutôt être menés au cas par cas. Tout dépend de l'espace à délimiter, du style du jardin et de la topographie des lieux.

 

Si vous posséder une âme de bricoleur avisé et qu'une erreur ne se révélera pas dramatique (absence de piscine ou de réseau d'écoulement d'eau, d'arrosage automatique, de pompe à chaleur enterrée...) alors lancez vous ! Dans le cas contraire et si le doute vous assaille nous ne pouvons que vous conseiller de vous tourner préalablement à tout travail du sol vers un paysagiste professionnel, telle que l'entreprise CK CONSTRUCTION notre partenaire spécialiste de l'installation et de la destruction des bambous dans le Gard et l'Hérault, pour vous offrir un devis détaillé qui vous permettra de mieux voir si s'engager dans la mise en place des bambous serait véritablement intéressant au sein de votre jardin.


Wiss Paysagiste, depuis 1981 au service de ses clients selon deux principes fondamentaux : le respect inconditionnel de l'excellence dans la qualité de toutes ses prestations, corrélée à des tarifs toujours compétitifs. Wiss Paysagiste, en Hérault et dans le Gard, d'Alès à Montpellier : le savoir vert !