Le développement durable en peu de mots !

Certaines gestuelles écologiques de base contribuent activement à réduire l'impact anthropique dans les jardins et donc à laisser à la nature une plus grande part de gestion des écosystèmes, même s'ils sont créés par l'homme.

 

Ainsi, il sera toujours fortement recommandé dans un jardin où l'on souhaite intervenir le moins possible, pour limiter les coûts de gestions, ce qui d'ailleurs permet de libérer du temps libre, de n'utiliser que des végétaux dits rustiques face aux lieux dans lesquels on souhaite les introduire.

 

C'est à dire pour parler plus simplement qu'il ne faudra pas en montagne utiliser des plantes de bords de mers, car sinon le risque de gel des végétaux obligera à les couvrir l'hiver d'un voile de paillage, voire à les mettre hors gel, en cave ou sous serre. Ce qui parait simple et logique mais qui reste une erreur communèment répandue. Ainsi, par exemple un arbuste comme la céanothe rampante (ceanothus reptens) qui pousse en Savoie comme en Isère devra obligatoirement être exposée plein sud et posséder un ensoleillement maximal en période hivernale. Sans quoi elle souffrira de gelures et ne se développera jamais de belle manière. 

 

De même il faut bien espacer tout les arbustes lors de leur plantation initiale, en prenant garde à troujours les placer suivant un ordre de grandeur donnant les proportions des végétaux à l'âge adulte. Généralement pour des arbres vers les 10 ans et en ce qui concerne les arbustes, après 5 années passés en terre. Pour les vivaces, la pousse étant continue, on laisse l'espace que l'on souhaitera les voir occuper à l'avenir, sans trop se préoccuper puisqu'elles se divisent très facilement. Cela étant les plantes vivaces sont à éviter dans un massif dit sans entretien, dans la mesure où leur forte croissance oblige à les suivre de près dans leur développement, sans quoi l'on pourrait vite être dépassé. 

 

Les bulbes classiques, tulipes, narcisses, jonquilles sont à planter abondamment. La facilité de mise en place, les couleurs et les formes variées tout comme leur durabilité exceptionnelle en font un excellent investissement. Une fois en terre elles sont quasiment sans entretien. Il faudra simplement tailler les parties fanées après floraison. 

 

Les végétaux couvres sols tels que la céanothe précédemment citée sont une ressource extraordinaire pour l'aménagement des massifs. Ils demandent en général très peu d'entretien, voire pas du tout, et possèdent d'infinies variétés de teintes et des silhouettes, permettant dès lors de très beaux jeux de couleurs et de lumières. Les résineux notamment peuvent constituer un réservoir d'espèces prodigieux, notamment via les cultivars dits ''nana' ou nain en français. De par leur croissance lente, ces derniers ne demandent que de très rares soins. Et parfois, lorsque les plantations sont bien aménagées absolument aucune taille. de plus, une large partie des plantes couvres sols est persistante, ce qui permet une couverture végétale ininterrompue, en toutes saisons, et donc une réduction colossale du risua de pousse des adventices.

Certains paillages peuvent aider à ralentir l'apparition de mauvaises herbes, mais aucun ne présente une solution ultime et radicale. Mieux vaut parfois garder un sol neutre, où les feuilles des arbustes tombées à l'automne pourront rester et se dégrader lentement au fur et à mesure des saisons, entrainant la création d'une couche d'humus naturelle, parfaitement assimilable par les plantes, plutôt que le recouvrement d'un paillage qui peut très rapidement devenir le lit de croissance de nombreuses espèces invasives.  

 

Un point d'honneur doit être apporté à l'alimentation du sol, c'est à dire à l'apport régulier et continu tout au long de la vie des plantes, de leur substrat de culture en engrais organique. Autrement dit, le sol doit rester riche, surtout si l'(on a tendance à évacuer les feuilles mortes. Car, un sol pauvre est le premier pas vers des carences en éléments nutritifs et donc à l'apparition de maladies cryptogamiques. C'est pourquoi l'entreprise Wiss recommande grandement l'utilisation d'engrais organiques de type corne broyée et sang séché. Facilement transformable et assimilables rapidement par les plantes ils ont également le mérite d'être parfaitement naturels et donc utilisés en agriculture et horticulture biologique. Et, cerise sur le gâteaux, ils sont parmi les moins chères.


Wiss Paysagiste, création et entretien de jardin, sur Alès, Uzès, Nîmes et Montpellier : le savoir vert !